J’ai décidé de faire part de divers commentaires de dégustations qui traînaient depuis un certain temps au fond de mes placards. Donc tant qu’à faire, autant vider les placards et vous en faire profiter ! Donc aujourd’hui, vous aurez le droit aux vins blancs pour la peine, na !

Ces dégustations datent du second semestre 2011

Domaine Tinel-Blondelet

Pouilly  Fumé – Genetin 2009 : Dégusté durant le salon du vigneron indépendant de décembre 2011, ce Pouilly Fumé respecte son cahier des charges : il est parfaitement droit, doté d’une belle minéralité avec arrière goût floral agréable. Malgré tout, il reste dans un certain « standard » qui ne me fera pas craquer pour lui, lui préférant son petit frère…

Pouilly Fumé – Arrêt Buffatte 2009 : Dégusté durant le même salon, j’ai clairement préféré ce vin. Tout comme le Genetin, il est droit et franc, offrant en plus une certaine légèreté et une fabuleuse longueur en bouche riche en minéralité. Sa belle acidité et un bouquet d’arôme en devenir lui donnent un beau potentiel de garde, c’est aussi pour ça que je l’ai préféré !

arret_buffate_etiquetteDomaine Vincent Pinard

Sancerre Florès – 2010 : On reste dans le Sancerrois avec ce vin de Vincent Pinard qui m’a fait très forte impression ! De superbes notes d’agrumes (essentiellement citronné) et de pierre à fusil dans un vin vraiment très minéral et doté d’une très belle longueur en bouche. Un de mes nouveaux must-have !

sancerre_pinard_etiquette
Domaine Jacques Tissot

Arbois Chardonnay classique 2010 : Vin original pour un arbois dans le sens où l’on ne retrouve pas cette typicité jurassienne de fruits à coques, ce goût de noisette. On y retrouve par contre de manière nette la typicité du chardonnay, accompagnée d’une jolie minéralité qui rends le vin très agréale.

Domaine de Souch

Célébré par Jonathan Nossiter dans Mondovino puis dans son livre « Le Goût et le Pouvoir » (que je recommande d’ailleurs chaudement), il me tardait de goûter un Jurançon du Domaine de Souch, tenu par la non moins célèbre Yvonne Hégoburu. J’ai donc goûté son Jurançon sec « standard » de 2009. Malgré une grande jeunesse (et une sensation de vin encore un peu trop « vert »), on retrouve des notes aromatiques tournant autour des agrumes, et même quelques sensations miellées, choses rares sur un vin sec et jeune. Malgré une texture un peu « grasse », c’est une belle acidité que l’on retrouve en bouche, accompagnée d’une minéralité de bon aloi qui nous rappelle que le Jurançon n’est pas qu’une affaire de vins moelleux ! Un vin que je serai curieux de regoûter dans 5-7 ans pour voir comment il évolue, notamment ces brillantes notes de miel 🙂

domaine-souch-jurancon-sec-2009-etiquette

Voilà, à venir des rouges et un petit rosé rigolo de derrière les fagots 😉


Photo de la ville de Sancerre par Angélique Lagarde pour le Domaine des Clairneaux